Athènes > Informations sur le Luxembourg > La famille grand-ducale >
La famille grand-ducale
Ce n’est que par le traité de Londres de 1839 que le Luxembourg gagne sa véritable indépendance. En effet, ce traité confirme que le Grand-Duché est un État souverain, indépendant, en union personnelle avec le roi des Pays-Bas et membre de la Confédération germanique. À la suite du traité de Londres, le Luxembourg est démembré: la partie francophone est cédée au royaume de Belgique, la partie germanophone forme le Grand-Duché, autonome.
La construction de l’identité nationale s’est faite au rythme d’une indépendance acquise progressivement, et a été renforcée à partir de 1890 par la présence, sur le territoire du Grand-Duché, de la maison régnante.
En effet, par application des stipulations du pacte de famille de la maison de Nassau de 1783, la couronne grand-ducale devait passer à la branche des Nassau-Weilbourg à la mort du dernier descendant mâle des Orange-Nassau. Aussi, lorsque Guillaume III des Pays-Bas meurt sans laisser de descendance mâle, la couronne du Grand-Duché passe au duc Adolphe de Nassau, tandis que la fille aînée de Guillaume III, Wilhelmine, succède à son père sur le trône des Pays-Bas, régi par un ordre de succession différent de celui du Grand-Duché. L’union personnelle entre le Luxembourg et les Pays-Bas prend donc fin avec le décès de Guillaume III.
En 1890, à l’âge de 73 ans, le Grand-Duc Adolphe de Nassau devient ainsi le fondateur de la dynastie nationale du Luxembourg, et, depuis, ses descendants directs se sont succédé sur le trône.